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Comment booster le moral et l’efficience des collaborateurs en 6 étapes

Publié le : lundi 21 septembre 2020

En pleine crise sanitaire liée au Coronavirus se recentrer sur l’essentiel paraît urgent pour beaucoup d’entre nous.

La question du sens donné au travail est au centre des préoccupations pour tous ceux qui ont profité de la période de confinement pour prendre un peu de recul.

Le moral des troupes pour cette rentrée est un bon baromètre pour rétablir quelques fondamentaux sur le sens du travail et les moyens de s’y remettre avec entrain et efficacité.

A l’heure ou le masque est obligatoire, sur fond de conflits d’intérêts autour du télétravail, les entreprises sont mises à rude épreuve pour réussir le pari de la remobilisation et de la construction du monde d’après.

Quelles sont les pratiques RH à développer de toute urgence ?

 

1.     (Re)connaître les besoins des salariés

Selon une étude conduite par Harvard et le MIT les salariés heureux sont :

  1. 2 fois moins malades
  2. 6 fois moins absents
  3. 9 fois plus loyaux
  4. 31 % plus productifs
  5. 55 % plus créatifs.

70 % des salariés se sentent engagés dans les entreprises reconnues comme les meilleures du monde sur la prise en compte du bien-être au travail. Mieux encore, les salariés sont fiers de leur appartenance à ces entreprises et contribuent naturellement à en promouvoir la réputation d’excellence. Cette dynamique crée un cercle vertueux qui permet d’attirer et de garder les talents.

On consacre en moyenne 8 heures par jour au travail.

Si cette affirmation est une évidence, la connaissance des besoins des salariés, comme moteur de performance, est-elle limpide pour chaque manager ?

Prendre en compte ces besoins, c’est aller au-devant des demandes, plutôt que de subir la phase des revendications.

Avec l’allongement de la durée de vie professionnelle, les attentes sont évolutives, et fluctuent en fonction des grands évènements de la vie, et de la pénibilité.

Ainsi, devenir parent, divorcer, perdre un être cher, être victime d’usure physique, de burn-out ou d’un accident du travail sont autant de traumatismes à fort impact sur l’investissement au bureau.

Plutôt que de reléguer ces étapes au rang de la sphère privée, n’est-il pas central de considérer qu’elles font partie intégrante des besoins à accompagner ?

De même, la dégradation des relations professionnelles, le manque de communication et de formation influent directement sur la productivité.

 

2. Construire le travail comme un lieu ressource sécurisant, bienveillant

Au sein d’une équipe, le sentiment d’appartenance « familial », au sens où chacun peut se sentir soutenu et non montré du doigt en cas de baisse de régime, fait partie des piliers de la performance professionnelle.

Cela suppose la création d’un climat de confiance convivial pour s’autoriser à être soi-même, plutôt que d’endosser le rôle qu’on attend de lui, dans le déni des « boosters personnels » de productivité. Chaque culture d’entreprise est unique, mais celles qui excellent dans ce domaine (Best Workplaces) développent la proximité avec les équipes et l’engagement collectif, les décisions collégiales.

Enfin, l’amélioration continue de la communication horizontale est un atout majeur pour tout manager qui se respecte.

 

3. Former et coacher en continu, avec des objectifs clairs

Afin de s’adapter sans cesse aux nouveaux enjeux et aux séismes sociétaux, il est fondamental d’encourager la formation continue.

Mais attention, le processus de formation n’a d’intérêt que si les compétences acquises font sens pour l’organisation et le personnel.

Ainsi, il est vain d’engager un collaborateur dans une multitude de stages sans mise en pratique opérationnelle conduisant à la perte de sens et à la démobilisation.

À l’inverse, avec des objectifs clairs, et un projet d’entreprise partagé, le salarié en formation se sent valorisé et utile à l’entreprise.

 

4. Accompagner à la reconversion professionnelle

Force est de constater que le temps des carrières uniformes est totalement révolu :

Ignorer ces chiffres au sein d’une entreprise revient à se mettre la tête dans le sable et provoquer le désengagement professionnel. La « seconde carrière », cèdera bientôt la place à une troisième puis quatrième carrière, voire plus. Chacun de ces virages professionnels est une chance nouvelle de remobiliser les salariés dans une relation « gagnant-gagnant ».

5. Oser (enfin et durablement) le télétravail !

La crise du Coronavirus enflamme les débats sur les avantages et les inconvénients du télétravail après une période de déploiement forcé lié au confinement de 2020.

Pourtant, avant la déferlante du virus, 95 % des télétravailleurs déclaraient bénéficier d’une amélioration sur leurs qualités de vie personnelle et 86 % d’une meilleure productivité selon une étude de l’Obergo sur les impacts du télétravail.

Les avantages du télétravail sont nombreux, soulignés par de nombreux salariés pendant le confinement.

Mais le travailleur hors les murs suscite toujours beaucoup de méfiance de la part des managers.

Il anime plus que jamais des débats fiévreux entre ceux qui l’ont adopté en priant qu’il se poursuive au-delà de cette crise sanitaire et ceux qui l’ont subi, souhaitant secrètement son enterrement.

La « french touch », c’est aussi la croyance, bien ancrée, que le travail est forcément présentiel et sacrificiel.

Pourtant, le télétravail et l’ambiance se hissent au premier rang des exigences des jeunes diplômés et les entreprises ont beaucoup à gagner.

Entre le rêve d’un monde d’après confinement idéal et la reprise d’habitudes conservatrices, il existe un terrain vague à explorer.

Notons que le télétravail permet de renforcer l’autonomie, qui fait partie d’un des besoins fondamentaux exprimés par les salariés.

À ce sujet, rappelons les principaux facteurs de risques psychosociaux intimement liés à l’absentéisme :

Le télétravail est une formidable opportunité pour le salarié de gagner en qualité de vie professionnelle et personnelle.

Côté entreprises, celles qui fédèrent et accompagnent de façon raisonnée le télétravail récoltent les fruits de ce nouvel équilibre des salariés, et bien plus encore :

Ne dit-on pas que les relations s’entretiennent aussi par un zeste de distance ?

6. Faire du bien-être au travail une priorité et non un effet « pop-up »

Pour relever le challenge de la remobilisation, il est inutile de compter sur quelques mesurettes jetables et éphémères.

En effet, 2 heures de cours de sophrologie par semaine et un évènement collectif annuel ne suffiront pas. Le pilier du succès réside dans l’engagement conscient de tous les acteurs, à commencer par celle des décideurs.

Imaginez des propositions inventives et créatives pour renouer le lien social et susciter l’envie d’avoir envie !

La multiplication, la constance, et la correspondance des actions avec les besoins des salariés sont donc essentielles pour répondre à cet enjeu crucial de santé d’une entreprise.

Qui dit engagement, dit moyens humains et financiers, pilotage opérationnel, évaluation régulière et ajustements.

Comme pour tout défi qui en vaut la chandelle, une certaine dose de courage, une sincère détermination et une véritable stratégie sont autant d’atouts pour obtenir de bons, voire de très bons résultats.

Mise en garde : Ne suivez surtout pas ces conseils rapidement, vous pourriez entrer dans le palmarès VIP des « best workplaces » du monde de demain.

 

N’hésitez pas à vous entourer d’un expert en recrutement, un Agent du Mercato de l’Emploi pour vous accompagner dans ces thématiques au sein de votre entreprise.

 

Ombeline CADIERGUE, rédactrice web pour le Mercato de l’Emploi

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